La parabole l'enfant perdu et retrouvé,
(Luc 15-11) nous montre l'Abba, c'est-à-dire le Père
courant vers son fils prodigue, ne lui infligeant aucun pénitence,
mais le pressant contre Lui, le couvrant de baisers. Voilà
Dieu, ABBA, révélé par Jésus : le DIEU
du pardon et de la fête, le Dieu qui n'est qu'Amour !...
" Mes petits enfants
.
si notre cur nous accuse, DIEU est plus grand que notre cur
et IL discerne tout. Mes bien aimés, si notre cur ne
nous accuse pas, nous nous adressons à Dieu avec assurance
: et quoique nous demandions, nous l'obtenons de Lui, parce que nous
gardons ses commandements
" (1
Jean 3, 20-23)
L'enfant perdu et retrouvé est chacun
de nous. Cependant nous sommes aussi des pécheurs capables
de juger et condamner les autres, comme le fils aîné
de la parabole, qui en jugeant son frère, condamne la Tendresse,
le Pardon, l'Amour de son père
.mais il entend ceci :
" Mon enfant, toi, tu es toujours
avec Moi et tout ce qui est à Moi, est à toi ! "
Ainsi dès lors que je suis enfant de
Dieu, je suis héritier de Dieu. Donc tout ce qui est à
Dieu, est à moi !...Or Dieu est Amour
donc je peux plonger
dans cet amour du Père, y puiser largement, car cet amour est
infini. Alors comment ne pas être heureux ? Tout nous est offert
gratuitement par ABBA : Donc, mon enfant, à toi, ma tendresse,
ma Compassion, ma Miséricorde, mon Pardon, mon Amour, ma Joie,
ma Paix, mon Bonheur
tu es riche de Moi, Ton Abba
Je pense
que le fils cadet, pardonné, n'a jamais oublié cet accueil
paternel, lors de son retour. Il a découvert ce qu'est le Cur
de Dieu. Il a été comblé de joie, car aimé,
sans aucune remarque, aucun reproche. A nous, d'accueillir son pardon,
son Amour. Le péché pardonné,
n'existe plus car :
" Il (Dieu) jette au fond de la mer tous nos péchés
" et
" IL ne nous traite pas
selon nos fautes, ne nous rend pas selon nos offenses " (Psaume
103, 10 et 13-14) " Quand
vos péchés seraient comme l'écarlate ; comme
neige, ils blanchiront ; quand ils seraient rouge comme la pourpre
; comme laine, ils deviendront " (Isaïe
1,12)
Tu sais que tu es pécheur, alors réjouis-toi,
car Jésus te dit :
"JE ne suis pas venu appeler
les justes, mais les pécheurs " (Matthieu 9,13)
" Car le Fils de l'homme, est venu chercher et sauver ce qui
était perdu
"
Puisque tu es pécheur, tu es sûr
que Jésus est venu pour toi ; pour te chercher et te sauver.
Vous, parents, vous, amis, qui avez un proche qui vit loin de Dieu,
n'oubliez pas ce que Jésus dit :
" JE suis le Bon Berger et
JE donne ma vie pour mes brebis
) (Jean 10,11)
" JE vais à la recherche de la brebis perdue, égarée
JE
la ramène avec tendresse
(Luc 15,4ss) (Matthieu 18,12-14)
Vous aussi, réjouissez-vous, car Jésus
sait où est votre enfant ou votre ami et IL vous écoute.
Abandonnez donc vos peurs, vos angoisses, car Jésus est déjà
à la recherche de votre enfant, de votre ami. Et puis, relisez
Ezéchiel 34 et vous verrez Dieu, le Bon Berger, s'occuper de
chacune de ses brebis (que nous sommes) IL sait où est l'égarée,
la perdue !...Lui, ne menace pas, ne frappe pas, ne punit pas, IL
prend sa brebis sur ses épaules, la ramène et vous dit
:
" Réjouissez-vous avec
Moi, car JE l'ai retrouvée, ma brebis perdue
Oui, à nous, enfants perdus et retrouvés,
Jésus dit :
" Il y aura plus de Joie dans
le ciel pour un seul pécheur qui se convertit que pour 99 justes,
qui n'ont pas besoin de pénitence " (Luc 15-7)
A toi qui désespères, écrasé
par le poids de tes fautes, Jésus te dit :
" Venez à Moi, vous
tous qui peinez et ployez sous le fardeau et Moi, JE vous soulagerai
" (Matthieu 11-28)
Venir à Jésus : déposer
son fardeau, c'est se convertir
" Convertissez-vous et vous
vivrez " (Ezéchiel 18,32)
" C'est la Miséricorde que JE veux et non le sacrifice
" (Matthieu 12,7)
" Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font
" (Luc 23,34)
Jésus, en portant sa croix, a pris sur
Lui, toutes nos peurs, angoisses, souffrances, douleurs, maladies,
et nos péchés. Tout cela lui appartient
alors n'ayons
pas peur de les Lui donner. Nous connaîtrons alors la Joie de
vivre, d'être pardonnés et d'être aimés
Mais si nous sommes horrifiés par nos péchés,
ne désespérons jamais, car :
" Si mon père et ma
mère m'abandonnent, Dieu m'accueillera "(Psaume 26,10)
(Isaïe 49,15) " Vous serez allaités et portés
sur la hanche ; on vous caressera en vous tenant sur les genoux. Comme
celui que sa mère console, Moi (Dieu) aussi, je vous consolerai.
A cette vue, votre cur sera dans la joie et vos membres reprendront
vigueur comme l'herbe " (Isaïe 66,12-14)
Nous sommes enfants de Dieu et voici ce que
Dieu veut :
" JE mettrai ma joie à
leur faire du bien " (Jérémie 32,41)
Pierre Jarry, prêtre